Niveau de vie en russie
Les indicateurs de niveau de vie situent généralement la Russie parmi les pays à niveau de vie intermédiaire. La transition de l'économie russe, caractérisée par la terrible crise économique et sociale des années 90, s'est accompagnée de la paupérisation d'une partie de la population, qui a culminé en 1998, et qui s'est en partie réduite depuis.
La population vivant sous le seuil de pauvreté :
La part de la population vivant sous le seuil officiel de pauvreté russe était de 15,8 % en 2008. Dans le même temps, les inégalités se sont sensiblement accrues, du fait notamment du mode de privatisation. Cependant, les Russes ruraux ou habitants en banlieues ont pour tradition de cultiver et de stocker en bocaux une grosse partie de leur alimentation, ainsi que du bois de chauffe. Ce vieux réflexe leur permet de traverser des épreuves économiques difficiles dans un climat généralement rigoureux. Malgré ceci, la formation d’une classe moyenne à fait son apparition. En effet, le maintien d'une croissance économique dynamique a permis la naissance et l'établissement d'une classe moyenne dont l'effectif est croissant.
L’évolution de la pauvreté :
Celle-ci a reculé de moitié en dix ans, la part des Russes vivant sous le seuil de pauvreté ayant diminué de 29 à 15% de la population entre 2000 et 2009.
En France, le taux de pauvreté, qui était de 6,2% de la population en 2001 à la veille du passage à l’euro atteint aujourd’hui 13,7%. La moitié des Français en 2009 vit avec moins de 1.500 euros par mois, ce qui en France n’est vraiment pas beaucoup. Autre indicateur, le chômage. Celui-ci touche aujourd’hui 7% de la population active en Russie, alors qu’il avoisine 12% en France et presque 25% pour les moins de 24 ans.
Les déséquilibres régionaux en Russie :
Il existe de fortes différences de taille et de richesse entre les régions russes. Moscou et sa périphérie (oblast de Moscou) représentent à elles seules un quart du produit national brut,