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Le ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Mohamed Najib Boulif, a indiqué mardi que le gouvernement considère la réforme de la Caisse de compensation comme étant « un chantier national qui nécessite l'adhésion de l'ensemble des acteurs dans le cadre de la concertation et d'une approche participative »
.
Le système de compensation est marqué par des « paradoxes et des dysfonctionnements », ce qui en fait un système dépassé qui s'est
« égaré de ses principaux objectifs », a précisé M. Boulif en réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers, soulignant que la réforme de la Caisse de compensation est inévitable et
« nécessite l'unification des visions et des efforts de toutes les composantes de la société ainsi qu'une mobilisation massive, dans le but d'élaborer une vision globale à ce sujet »
. Il a mis en relief la volonté du gouvernement de poursuivre la réforme du système de compensation afin de contrôler son coût et rationnaliser les dépenses liées aux produits subventionnés pour préserver le pouvoir d'achat des classes pauvre et moyenne.
Ciblage des nécessiteux et récupération de la subvention des entreprises.
M. Boulif a indiqué, en outre, que le gouvernement cherche à cibler les démunis en leur octroyant une subvention financière directe conditionnée par l'accès à l'enseignement et à la santé, en les incitant à s'inscrire dans des programmes d'alphabétisation et dans des activités génératrices de revenu.
M. Boulif a estimé que cette réforme passe par l'amélioration de la bonne gouvernance et de la performance du système actuel à travers la restructuration et l'organisation des secteurs bénéficiant de cette subvention, mettant l'accent sur la nécessité de mettre en place les mécanismes nécessaires à travers lesquels il sera procédé à l'identification des secteurs et des catégories méritant la subvention et à