Nl’identité se réduit-elle au corps ?
Introduction :
L’identité est la reconnaissance de ce que l’on est, par soi-même ou par les autres. Elle recouvre la définition de soi et de l’estime de soi, c'est-à-dire les références et les représentations identitaire du sujet d’une part et le regarde des autres et son propre regarde sur soi-même d’autre part. Dès l’enfance on se pose des questions d’identité. Considérer que les problèmes d’identité sont des problèmes d’adolescent, en croyant qu’ils ne se posent plus pour l’adulte est faux. Suffit-il que nous ayons une position sociale, un travail, un part politique pour que nous sachions qui nous sommes vraiment ? La question « qui suis-je ? » n’est pas facile à élucider. Il y a ce que nous croyons mettre dans notre identité personnelle, et il y a ce que nous sommes. Il n’est pas sûr que nous ayons réellement conscience de ce que nous sommes. Notre identité se limite-t-elle à nos simples caractéristiques physiques ? Dans une première partie nous verrons que dans une certaine mesure l’identité peut-être caractérisée par le corps, cependant nous examinerons le fait que l’identité peut aussi être mentale dans une deuxième partie. Enfin dans la dernière partie nous mettrons en lien ces deux états (physique et psychologique) afin de définir ce qu’est l’identité.
Première Partie : Identité caractérisée par le corps.
La biométrie désignant la science du vivant, est de plus en plus croissante de nos jours. Mains, yeux, doigts, visages : toutes les parties du corps ou presque sont utilisables pour identifier un individu. De ce fait on ne peut s’opposer à ce que l’on ait recours à la signature génétique d’une personne pour découvrir si elle était ou non l’auteur d’un crime. En revanche la biométrie est paradoxale car elle mesure une identité dont nous n’avons pas conscience et nous rend donc responsable d’une identité qui nous dépasse. De plus l’usurpation d’identité est toujours possible malgré la sûreté de ces