On observe une grande vulgarisation de la psychologie aujourd’hui, ainsi qu’une apparition de termes psychologique dans le langage courant comme par exemple le mot QI.
Il existe différents domaines où le psychologue est amené à faire un bilan :
Domaine intellectuel : scolarisation, évaluation…
Domaine affectif : problèmes de comportement jusqu’aux troubles de la personnalité,
Domaine psychosomatique : accompagnement de la maladie, conséquence psychique d’un traumatisme, travail de deuil.
Domaine social : chômage, drogue, délinquance, sectes, victimologie.

Le bilan psychologique est une méthode polymorphe ayant pour but de connaître et comprendre la personnalité de quelqu’un et qui apporte un éclairage sur la réalité concrète et sur l’inconscient, permettant une prise de conscience chez le sujet et/ou son entourage. C’est une sorte de raccourci par lequel on rassemble un certain nombre d’informations assez complètes sur la personnalité du sujet.

Jacqueline ROYER utilise la métaphore suivante : le psychologue est comparable à un spécialiste des monuments historiques. (Voir doc.). Le bilan psychologique n’est pas une photo (instantanée) mais un film.

Pour un patient, c’est important de pouvoir être écouté, pouvoir dire ses souffrances ou sa difficulté, être éclairé quant à la nature des difficultés et quant à la résolution possible et pour peut-être trouver plus d’énergie pour pouvoir aller vers ce but.
Les différentes modalités

- Le bilan psychologique s’effectue parfois en collectif. Il est surtout pratiqué dans le domaine scolaire comme une sorte de dépistage, une évaluation, orientation, ainsi que dans le domaine professionnel. Avantages : rentabilité financière, gain de temps, la correction est standardisée.
Inconvénients : Ce dépistage répond à des objectifs limités , donne des renseignements réduits et ne permet pas de faire passer des épreuves complémentaires pour mieux cerner la réalité, le compte-rendu n’est pas personnalisé.
- Le bilan