Norme ifrs/ias
Le courant de la comptabilité positive montre que les conflits d’intérêts entre certains acteurs ont une influence sur les politiques comptables et ce notamment en raison des coûts politiques générés, que les dirigeants cherchent à minimiser.
1.1. La théorie positive de la comptabilité ou la théorie politico-contractuelle.
Faisant le constat du peu d’intérêt de l’approche normative de la comptabilité dans l’explication du choix des méthodes comptables (des méthodes comptables minorant le résultat…) par les dirigeants, Watts et Zimmerman (1978) ont développé une théorie positive de la comptabilité.
En effet, la comptabilité telle qu’elle est retenue dans la plupart des pays se veut prescriptive. Elle se réfère à des principes, des textes et des constructions jurisprudentielles et doctrinales. Selon watts et Zimmerman, cette comptabilité s’appuie sur des hypothèses sans fondement empiriques, d’où les termes de comptabilité « normatives » et « déductive » qui lui sont attribués. Cette dernière n’est pas en mesure de donner des réponses aux politiques comptables observées par les entreprises. Les dirigeants raisonnent avant tout sur les conséquences du traitement comptable et non sur la manière dont le problème doit être traité.
La définition donnée par Jensen (1976) de la théorie positive de la comptabilité, qu’il a été le premier à évoquer, est très claire quant aux explications qu’elle peut donner aux politiques comptables. En effet, il la définit comme une théorie qui