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Nos différences nous enrichissent-elles nécessairement ?

Cf : introduction index

I. Il semble que oui : la différence se présente co un facteur d’enrichissement à la fois collectif et individuel.

Notre époque post-moderne semble cultiver et promouvoir sans fin la différence et les individus eux-mêmes semblent voués à valoriser non seulement leurs différences mais aussi le respect de celle des autres comme si une sorte de consensus s’était mis en place pour considérer que la valeur suprême est la différence et la morale est le respect de la différence (la mienne et celle des autres) marque une rupture avec le credo universaliste de l’époque, caractéristique de la modernité, qui valorisait l’humanité abstraite, le peuple ds son abstraction, bien qu’il se présente co un accomplissement du programme émancipateur moderne. On peut le voir dans le registre large de la morale et de la politique.

1) Registre de la morale.

Levi Strauss, race et histoire
Finkielkraut, la défaite de la pensée (critique du relativisme)
Taguieff, le racisme

C’est chez Levi Strauss que l’on trouve une critique très large de l’universalisme abstrait issu des Lumières et de la morale qui l’induit. Cet universalisme abstrait s’appuie sur le concept de civilisation. (/ !\ Le colonialisme aussi s’est appuyé sur ce concept.) Rôle inclusif (positif) puisqu’il déclare que ts les hommes (tous les hommes sans exception, sans discrimination ) sont inclus dans le vaste processus de la civilisation humaine, qui marque une unité des hommes et qui permet de parler d’une seule Humanité dans la civilisation.

/ !\ Critique de Lévi Strauss de cet universalisme abstrait : le concept de civilisation n’est qu’une fiction nourri par une culture dominante (occidentale) pour mieux imposer sa domination sur les autres cultures. Derrière la civilisation, il y a en réalité une figure particulière de la culture (occidentale) qui se fait passer