Introduction Le notaire peut être considéré comme un garant de l’état de droit ou un arbitre impartial des contrats qu’il reçoit et dont il assure la moralité et la sécurité juridique. Il a pour mission d’authentifier les volantes des contractants, d’alimenter les recettes budgétaires de l’Etat et de prévenir des litiges qui en découlent évitant ainsi, l’engorgement des tribunaux et favorisant la moralisation des relations contractuelle. Alors que la succession , dit aussi patrimoine successoral, est le nom donné à l'ensemble des biens, des droits et des actions qui appartenaient au défunt à la date de son décès et dont les divers éléments le composant, reviennent, aux personnes appelées les hériter. Le droit des successions régit les rapports qu'entretiennent les héritiers entre eux, et les rapports qu'en cette qualité, ils entretiennent avec les tiers. Le mot désigne aussi le mécanisme juridique par lequel s'opère tant activement que passivement le transfert de ces droits, du patrimoine du défunt à celui de ceux qui héritent.
Partie I : L’ouverture de la succession :
Chapitre 1 : La saisine du notaire pour l’ouverture de la succession : En effet, après avoir réglé les problèmes relatifs à la personne du défunt, il faudra résoudre ceux relatifs à ses biens et c’est ici qu’interviendra l’Âdel en ce qui concerne le Droit Marocain (A) ou le notaire pour ce qui est du Droit Français (B). Ces derniers aideront les héritiers à établir la dévolution de leurs successions.
Paragraphe 1 : L’ouverture de la succession au Maroc : On a vu qu’en droit marocain, l’acte de dévolution successorale est établi par deux âdoul en présence de douze témoins
Pour ce qui est de l’acte de notoriété, qui est définit comme étant l’acte qui doit viser l'acte de décès de la personne dont la succession est ouverte et faire mention des pièces justificatives qui ont pu être produites, tels les actes de l'état civil et, éventuellement, les documents