Note de conjoncture deficit public français
Depuis 2006 où le déficit des administrations publiques avait atteint sont plus bas niveau depuis 1996, 4,8Mds€, celui-ci ne cesse d’augmenter.
En 2008 il s’élève à 56,2 Mds€ et à 141Mds€ en 2009 et le projet de loi de finances 2010 prévoit un déficit pour l’année en cours de 116 Mds€, en amélioration de 25 Mds€.
Cette amélioration résulte du contrecoup des mesures de relance (+ 38,6 milliards d’euros) en partie réinjectées sous forme de nouvelles mesures : mission « Plan de relance de l’économie » du budget général (4,1 milliards d’euros) et prorogation du remboursement anticipé du crédit d’impôt recherche (2,5 milliards d’euros). L’évolution spontanée des recettes de l’État (+ 9,5 milliards d’euros dont 10,3 milliards d’euros au titre des recettes fiscales nettes) est en partie absorbée par la progression des dépenses stabilisées au niveau de l’inflation (4,3 milliards d’euros). Enfin, la mise en place de la taxe carbone améliore le solde de 1,5 milliard d’euros tandis que la réforme de la taxe professionnelle se dégrade de -11,6milliards d’euros (dont 7,4milliards d’euros de surcoût temporaire). Les autres variations (-1,7 milliard d’euros) s’expliquent essentiellement par la montée en puissance du taux réduit de TVA dans le secteur de la restauration (- 1,75 milliard d’euros).
Il faut ajouter à cela le cout de la suppression de la taxe professionnelle qui s’élève à 11,6Mds€.
Mais le déficit public de la France persiste depuis 25 ans, la crise actuelle n’a fait que le grossir un peu plus. En effet les administrations publiques dans leur ensemble dépensent plus qu’elles ne perçoivent. Et ces déficits à répétition viennent grossir la dette publique.
On pourrait penser que ceux-ci sont la faute de la conjoncture,