Note de synthese

1968 mots 8 pages
Depuis la fin de l’année 2002, les annonces de dépôts de bilan, de fermeture de sites et de plans sociaux se multiplient dans les grandes entreprises sans parler des vagues de licenciements qui interviennent dans les PME hors plans sociaux, soit 85% des suppressions d’emploi.
On l’aura compris, la notion de suppression d’emploi est fortement liée à la notion de licenciement économique et « implique que l’entreprise ayant à faire face à un sureffectif global, ou sur un secteur d’activité ou géographique, décide de réduire de façon permanente ses effectifs sur le périmètre concerné. » Ce qu’on a pu appréhender comme un levier conjoncturel n’est-il pas devenu un mode de régulation économique usuel ? La raison économique n’est-elle pas devenue seul décisionnaire au détriment des salariés?
Il n’est pas question, à mon sens d’entrer ici dans le débat « du bien et du mal » même si le sujet nous incite à le faire, mais d’identifier la nature actuelle du phénomène de suppression d’emploi, en analysant dans quelles mesures ces dernières peuvent trouver une justification, tout en évoquant les stratégies alternatives envisageables. I – Les suppressions d’emploi sont-elles aujourd’hui inéluctables ?
Le caractère plus ou moins inéluctable des suppressions d’emploi dépend avant tout de la nature même des difficultés auxquelles l’entreprise doit faire face.

1) Les difficultés des entreprises naissent du fort ralentissement de la croissance
A mesure que la croissance s’essouffle, on voit se multiplier les liquidations judiciaires et dépôts de bilan d’entreprises défaillantes. Même si certains salariés bénéficient temporairement d’un sursis dans l’attente d’un repreneur potentiel (Daum :229 salariés concernés, Tati :1200 salariés, Futura France : 700 salariés) ; d’autres, dont la structure est purement et simplement liquidée, ont moins de chance (Métaleurop :830 pers. ; Daewoo-orion (550 pers. ; Air Lib (3200 pers.), Marine Télécom (510 pers.), Grimaud Logistique

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