Note de synthèse sur la mondialisation
INTRODUCTION = La mondialisation est au cœur d’une opposition marquée entre néolibéraux et inter mondialistes. L’intérêt des documents rassemblés ici est de revenir sur ce débat des plus complexes.
En effet, si les conflits portent d’abord sur le rôle de la mondialisation dans la création ou d’aggravation des inégalités nationales et mondiales, il relève surtout du clivage idéologique plus profond.
I. La mondialisation, un phénomène générateur d’inégalités ?
A. Une corrélation en partie apparente
On ne peut nier aujourd’hui la présence de fortes inégalités entre les pays, et à l’intérieur des pays (documents 1 et 3). Mais il n’est pas dit que la mondialisation en soit l’unique responsable : sont également évoqués, la colonisation au 19e siècle, le progrès technique et les réformes de l’air Rigan/Thatcher (document 1).
B. La nécessité d’adopter une approche plus fine.
Historiquement, le phénomène a connu des évolutions divergentes : d’après François Bourguignon, l’ouverture des marchés au 19e siècle a créé d’avantages d’inégalités que la mondialisation actuelle (document 1). Cette dernière est même contrastée. La stabilité moyenne des écarts de revenus (document 1), cache une augmentation des inégalités dans les pays à revenus intermédiaires ainsi qu’entre pays riches ouverts au marché mondial et pays pauvres repliés sur eux-mêmes (document 1 et 2). De même, les dangers de la libéralisation trop rapide des capitaux, à l’origine de la crise asiatique (et actuelle), serait contre balancé par les avantages de la libéralisation du commerce (document 2).
Bilan = phénomène complexe, la mondialisation fait avant tout l’objet de débat idéologique.
II. La mondialisation au cœur des clivages idéologiques
A. Un débat apparemment simple, oppose les partisans de la liberté à ceux de la régularisation du marché (document 2 et 3). Les uns comme j.B (document 2) voient dans tout effort de régulation un frein au