Note juridique

2496 mots 10 pages
« Nous sommes de la famille, nous sommes dans la famille ». C’est avec ces mots que le Président français Nicolas Sarkozy officialisa solennellement lors du sommet organisé à l’occasion du 60e anniversaire de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) conjointement avec son homologue allemande Angela Merkel à Strasbourg et Kehl, sa décision de rejoindre après 60 ans d’absence la structure de commandement intégré de l’organisation. Peu après, le Premier Ministre François Fillon annonça l’engagement de sa responsabilité sur une déclaration de politique étrangère relative aux décisions du Chef d’Etat français donnant lieu à un vote aisément emporté grâce une majorité UMP confortable à l’Assemblée Nationale, pour certains commentateurs un vote « sans suspens ».
L’événement lui même étant loin d’amorcer, et il le faut bien admettre, un pas décisif vers la nouvelle intégration de la France au sein de l’Organisation du Pacte atlantique, la France ne l’ayant jamais véritablement quitté depuis 1966, les débats néanmoins suscités n’en étaient pas moins vifs. Il est désormais vrai que cette décision s’opposerait à la vision et doctrine politique autrefois professées et autant imprégnée par le testament spirituel du Père Fondateur et premier Président de la Ve République, le Général de Gaulle qui avec sa décision du 7 mars 1966 avait annoncé le retrait définitif du haut commandement de l’OTAN.
Dans quelle mesure alors, cette décision rompt-elle réellement avec le testament politique et spirituel du Général de Gaulle, qui en 1966 s’était prononcé aussi fermement pour le retrait de la France de l’OTAN?
Afin de porter une réponse convenable au questionnement préalable, nous essaierons de voir en quoi ce processus juridique ayant conduit à la décision de rejoindre pleinement l’OTAN doit être analysé à la vue du texte et de l’esprit de la Constitution afin de vérifier que loin d’être une trahison de l’héritage gaullien, cette décision est en réalité dans la lignée

en relation

  • Veille juridique
    2112 mots | 9 pages
  • Avis juridique
    4240 mots | 17 pages
  • Avis juridique
    1760 mots | 8 pages
  • Décison juridique
    1346 mots | 6 pages
  • Veille juridique
    896 mots | 4 pages
  • Aspect juridique
    540 mots | 3 pages
  • Cadre juridique
    2324 mots | 10 pages
  • Note de service juridique
    1196 mots | 5 pages
  • Grande bretagne en 1641
    1994 mots | 8 pages
  • Dossier juridique
    4848 mots | 20 pages
  • Notariat droit
    1162 mots | 5 pages
  • Dossier juridique
    2383 mots | 10 pages
  • Discours de bayeux commenté
    1198 mots | 5 pages
  • Voc juridique
    17663 mots | 71 pages
  • Discours de bayeux
    253 mots | 2 pages