Note relative à la rédaction du rapport de stage
Ces quelques lignes voudraient apporter un éclairage sur la mise en œuvre du rapport de stage.
I) Remarques sur le stage et le passage à l’écriture.
Le stage de deuxième année du DUT, d’après le PPN, « vise à comprendre le fonctionnement d’une organisation et à s’y intégrer », et doit permettre à l’étudiant d’ « assumer une mission utile à une entreprise, une collectivité ou une association ». Cet apport de l’étudiant, qui renvoie à l’idée de mission, prend d’une manière générale deux formes principales :
1) l’organisation sollicite de votre part un service qui relève d’un travail d’analyse, d’étude, susceptible de déboucher sur une réalisation concrète ou sur des préconisations. 2) L’organisation sollicite de votre part un travail qui relève d’une pratique concrète (plus ou moins complexe, et mobilisant plus ou moins de connaissances), et de l’activité régulière d’un service ou d’un métier dans l’organisation. Par défaut, on pourrait dire qu’il s’agit de toutes les missions qui ne relèvent pas du domaine de l’étude et/ou de la conception
Si on se place du côté du rapport de stage, c’est-à-dire un travail sur lequel vous allez être jugé, il apparaît que la première orientation est celle qui s’accorde le mieux à la logique universitaire (analyse d’une situation, réflexion, mise en œuvre d’une méthode, etc.). L’autre orientation n’entretenant pas ou peu ou moins de rapport avec cette logique, la question qui se pose est : comment faire pour que mon rapport ait une tenue universitaire ? La réponse est dans la capacité d’analyse de votre activité, de son contenu, de ses enjeux dans un contexte donné ; autrement dit, dans ce cas, le rapport est l’occasion de formaliser une expérience de travail, de témoigner de votre compréhension du terrain dans lequel vous avez été immergé pendant deux mois, des techniques que vous avez utilisés pour le réaliser (et éventuellement leur intérêt pour réaliser la