El, de Luis Buñuel.

Dans El, on assiste à l’évolution de la folie d’un mari paranoïaque et jaloux. Gloria, son épouse, reste avec lui malgré ce qui lui fait subir et l’on arrive à s’identifier à elle en se demandant pourquoi ne réagit-elle pas en le quittant, tout au long de l’histoire.
Pour arriver a ce résultat, Buñuel nous fait vivre l’histoire du point de vue de Gloria: après avoir raconter la rencontre des deux protagonistes, c’est Gloria qui raconte ses malheurs a son ex-fiancé, Raoul, nous faisant donc ressentir ses émotions.
Les émotions nous sont aussi montrées par des associations d’images: le plan du premier baiser de Gloria et Francisco est suivit par un plan montrant une explosion qui libère des trombes d’eau; ainsi que a la fin du film, quand Franscico se dirige vers un tunnel dans le monastère, totalement noir.
La principal fil conducteur du film est la folie de Francisco, qui augmente au long du film et atteint son apogée a la fin. Aussi, le réalisateur augmente certains effets au long du film: quand Gloria commence a être seule a cause de Francisco, les plans sur elle se resserrent au niveau du cadrage et l’isole lors des dialogues, notamment avec des champs contre camp.
On remarque aussi que les blancs sonores sont plus nombreux.
Dans le film, le fétichisme de Francisco pour les pieds de Gloria est traiter de façon particulière, a chaque crise de folie, le mari se calme quand il voit les pieds de Gloria, première chose qu’il a vu d’elle quand il l’a rencontrée.
Dans la première séquence, on comprend que Francisco est fétichiste: il regarde les pieds de jeunes communiés, puis ceux de Gloria.
L’église a une place importante dans le film, puisque les deux protagonistes s’y rencontrent et que l’histoire s’achève dans un monastère.
Monastère ou Francisco s’exile pour soigner sa folie, sous entendu que l’église est folle.
Le thème de l’église pervertie est présent dans ce film par le biais de Francisco, fervent catholique, et son