Notes sur le livre d'andré meynard
André Meynard
1) Quand l’héritage mutile et que persistent les préjugés :
Enfant sourd : Ni malade à soigner, ni handicapé à rééduquer…
-spirale rééducative, dans la surdité, censée devoir faire sonoriser un infans.
-impasse sur la valeur langagière du geste humain dans le cadre sociohistorique. Un tel cadre a permis de tout miser sur le sonore comme soin indispensable et seul moyen de socialiser de soi-disant handicapés de l’ouie et de la parole.
-l’entendement chez l’humain n’est pas tant lié à une question sensorielle qu’à une prise dans le désir inconscient.
-perception assurée par Meynard des liens plaisir/déplaisir par le biais de tous les autres sens. Possibilité d’entendre par les autres sens.= la mettent au monde de la parole et du langage, car pour ceci, il n’y a aucune obligation de percevoir des sons.
Historique :
L’Abbé de l’épée (1760) regroupe à paris des filles et des garçons sourds et reconnaît la parole et l’entendement qu’il existe autour du visuel et du geste. A institué des lieux éducatifs Il reconnaît l’importance du geste et des yeux pour advenir au langage.=apport d’un nouveau regard sur ces sujets.
Début 19 ° =conception médicalisante du sourd, perçu comme être à rééduquer, à corriger. Les langues signées sont alors perçues comme obstacles au soin. Le congrès de Milan pose un interdit sur ces langues « trop proches des sens ». Elles sont jugées « impures », en opposition aux langues orales « pures ». Il propose la « langue vivante », ce qui n’est pas possible « tant qu’il préexiste et coexiste une langue des signes ». L’interdit va donc traquer les gestes des Sourds dans les lieux éducatifs initiés par l’abbé de l’Epée ===population à corriger.
Itard : 19 ° est en quelque sorte une figure emblématique de d’une telle approche médicalisante qui veut « soigner » le sourd. Après son échec sur Victor, il s’occupe en effet des sourds.
=considère le sourd sous l’angle du manque. Ici