Notions de philosophie
1.
Ce que je sais je le crois mais ce que je crois, je ne le sais pas forcément. La croyance est l’adhésion à une théorie que l’on tient pour vrai sans fondement rationnel. C’est donc l’opposé du savoir puisque le savoir se fonde sur des preuves objectives. 2.
Une opinion est toujours relative et est souvent prononcée de manière irréfléchie sans passer par la médiation : réflexion, dialogue, critique. Elle repose sur nos impressions et est donc nécessairement subjective 3.
La réalité nous apparaît à travers un prisme perceptif : Espace-temps, Education/culture, facultés mentales, désirs/besoins, émotions etc. 4.
Les préjugés jouent le rôle d’un ciment social, ils facilitent le jugement et l’action (catégorisation), ils permettent de mettre à l’écart la différence jugée dangereuse, ils permettent de dévaloriser l’autre ce qui nous valorise. Le préjugé fonctionne de plus comme une prophétie auto réalisatrice car on ne voit que ce que l’on cherche. 5.
« à chacun sa vérité » suppose que la vérité dépend de chacun, donc qu’elle est relative et subjective. Or elle se doit de par sa définition d’être objective et universelle. Si toutes les opinions se valent, tout peut être vrai mais alors rien n’est faux. Et si rien n’est faux, rien n’est vrai. C’est la pensée relativiste qui n’a aucun fondement. 6.
Le raisonnement par l’absurde est un raisonnement qui fonctionne nécessairement avec deux théories contradictoires. Le principe est celui du tiers exclu qui dit que l’une ou l’autre des 2 théories est vrai, mais pas les 2 en même temps. Cela sert à prouver indirectement la véracité d’une théorie que l’on ne peut prouver directement. 7.
Pour les sceptiques, la vérité ne peut être atteinte et c’est la raison pour laquelle ils doutent de tout. Cependant, ils sont sûrs au moins de 2 choses : la vérité est inaccessible et le doute est nécessaire (remise en question du doute absolu). Le