Chapitre 3

ORGANISATION DU TRAVAIL ET CROISSANCE

Division du travail : répartition du travail entre des individus ou des groupes spécialisés dans des activités complémentaires.
Elle peut être envisagée de façon très large comme le fait Durkheim – au sein de la société entière- ou de façon plus étroite- au sein de la sphère économique.

Qualification : -ensemble des aptitudes acquises par l’individu ou requises pour occuper un emploi.
-Opération sociale par laquelle des individus dotés de certaines capacités sont affectés à des taches classées et hiérarchisées selon divers critères.
La qualification individuelle renvoie aux capacités acquises par les travailleurs ; la qualification de l’emploi désigne les qualités requises des travailleurs pour exercer cet emploi.
La qualification salariale se définit par la position occupée dans une grille de salaires.

Taylorisme/ Taylor : ingénieur américain (1856-1915), Frederick Winslow Taylor proposa d’améliorer la productivité de la main-d’œuvre par la recherche de la méthode de travail la plus efficace (« the one best way »), fondée sur la séparation des tâches de conception et d’exécution : c’est l’Organisation du Scientifique du Travail (OST), son œuvre la plus connue.
Le taylorisme consiste également en un découpage des tâches productives en gestes élémentaires simples qui pourront être rigoureusement contrôlés : il supprime ainsi la flânerie des ouvriers.
L’utilisation de la chaîne de production par Henri Ford, dans les années 1910, complète le taylorisme et parchève la division du travail qui triomphe dans le monde développé après la Seconde Guerre mondiale.

Fordisme : mode d’organisation de la production développé par henry Ford (1863-1947), qui prolonge et dépasse le taylorisme. Au niveau macroéconomique, il associe la production de masse- permise par le travail à la chaîne et la standardisation des produits- et consommation de masse- rendu possible par une politique de salaires élevés.
Ford