Notre première mondialisation
De Suzanne Berger
Politologue et historienne américaine, Suzanne Berger est professeur de sciences politiques au Massachusetts Institute of technology de Cambridge. Spécialiste de la France et de la mondialisation, elle se démarquera lors de la parution en 2003de Notre première Mondialisation : leçon d’un échec oublié.
L’auteur développe au court de son essai la réelle naissance de la mondialisation. Pour cela Suzanne Berger, argumente sur la société du 18ème siècle en démontrant les diverses mutations de l’économie international qui ont permis de développer un marché mondial commun. Pour cela, l’auteur aborde dans un premier temps le rôle joué par la démocratie et les gouvernements, pour ensuite développer les causes et conséquences des investissements à l’étranger et enfin les leçons que nous sommes aptes à tirer de la première mondialisation.
Le propos de l’auteur est définit dès la page 10 de l’essai : « On s’aperçoit que la mondialisation ne progresse pas d’une façon continue et irréversible (…) elle suit une évolution en dent de scie ». Cette extrait placé en début de l’ouvrage permet de placer le contexte et ainsi d’ouvrir à la réflexion. L’auteur défend sa thèse par le biais de diverses citations d’auteur tout au long de l’essai.
La notion de mondialisation apparaît au XIXème siècle dès lors que les premiers échanges locaux puis entre les pays industrialisés voisins ont été effectués. Cependant, les flux étaient régulés par des quotas et des tarifs mis en vigueur par l’Etat. Jusqu’en 1850, le marché international des capitaux était dominé par les grandes familles tel que les Rothschild, les Baring ou encore les Hope mais très rapidement, les petits épargnants s’y sont intéressés.
Le début de la mondialisation a permit aux propriétés privées de se développer sur le marché par le bais de liberté politique mise en place. De plus, « une des grandes surprises de l’histoire, c’est