Nouveaux horizons géographiques et cultures des Européens
Préalables: étude d'une œuvre
Jan van Eyck, Portrait des époux Arnolfini, huile sur bois, 1434, National Gallery
1- Étude iconographique (= description) 1 chien au 1er plan un homme et une femme en pied, se tenant la main 1 miroir, 1 lustre, 1 lit, 1 divan, des fruits, des chaussures (x2) une palette riche (nombreuses couleurs, vives) lignes structurantes du tableau aboutissent à l'union des 2 mains └> signe que la clé du tableau est à cet endroit
2- Analyse iconologique (=interprétation) 1° L'interprétation la plus courante : c'est le mariage des époux Arnolfini. • La fidélité est symbolisée par le chien. └> danger de l'infidélité (pommes) • En Flandres, au XVème siècle, le mariage privé, chez soi, durant témoin se répand (le peintre!) • L'union se fait sous une bougie qui représente le Saint Esprit
2° L'interprétation contradictoire : • Ce n'est pas un mariage (les « époux » ne se donnent pas les 2 mains gauches) • Ce serait un autoportrait de Van Eyck et sa femme (« Jan Van Eyck était celui-là »)
= Ce tableau permet de saisir les modifications du rapport entre l'homme et son environnement, modifications caractéristiques de la Renaissance : • nouvelle vision de l'homme • nouveau rapport à Dieu • nouvelle vision du monde
I- Un nouveau regard porté sur l'homme
A- Une prise de conscience de l'individu
• Au Moyen Age, la peinture de portrait n'existe pas. L'artiste représente des fonctions sociales associées à des symboles (couronne, fleur de lys, mitre, tiare …)
• Le portrait apparaît au XVème siècle [J. Van Eyck, les epoux 1434 = portrait + autoportrait] └> intérêt pour l'individu l'individualisation
[L. de Vinci, La Joconde + 2 p.192]
=> L'art doit imiter la nature └> Réalisme
[S. Botticelli, L'adoration des mages, 1475] →
← [Raphaël, L'école d'Athènes]
B- Un idéal de beauté
• Les artistes de la Renaissance recherchent la beauté du