Ca fait plus d’un mois que nous sommes dans ce camp, et depuis une semaine mon frère se prépare pour s’évader. Ce matin il m’a dit que des qu’il sera partis il trouverait quelque chose pour me faire sortir d’ici.
C’est l’heure de l’appel, les noms défilent les uns après les autre, les miens et puis : * Milo !
Une fois, une seconde fois pas de réponse. Mon frère était peut être déjà loin en ce moment. Les gardes se regardent et se mettent à fourmiller partout seul un reste au près de nous.
La panique monte en moi et je prie intérieurement pour qu’il soit déjà loin, loin de ce camp qui nous fait mourir petit à petit.
Et puis un garde cri: * On la retrouvé, il était sous les barbelés derrière le bâtiment C. * Qu’est ce que tu faisais là-bas on vous a pourtant défendu d’y aller. * Devinez, Je voulais partir comme tous ceux qui sont ici ! * Et tu pense que parce que tu fais partis des plus grand de ce centre tu pourrais nous échapper !
Je vois mon frère attaché que l’on martelait de coups pour ce qu’il venait de faire. * Tous en cercle, ordonna le garde, Milo au milieu !
Il fait signe à son coéquipier pour qu’il donne un révolver. Il reprend la parole. * Pour vous passer l’envie à tous de partir d’ici vous aller voir ce qu’on va lui faire.
Il s’adresse maintenant, tout en me pointant du doigt il me dit * Toi là tu es bien son frère. * Oui M’sieur c’est moi… * Parfait prend ça ! Et tue-le, tout de suite.
Il me tend le revolver je ne peux pas faire ça c’est mon frère c’est tellement horrible. Je refuse de le prendre. * Si tu ne le fais pas tu seras tué avec. Tu n’as pas le choix.
Forcé je le prends. Mon frère, me regarde, je sens les larmes couler sur ma joue aucun mots ne peut sortir de ma bouche. Je ne dois pas pleurer. * Pourquoi fais tu cela… Me dit-il
Je ne peux pas faire autrement je lève mon bras et tout se passe si vite. Je voie mon frère allongé sur le sol. Je pleure je le sens, les larmes coulent