Il était une fois, au plus profond des forêts du Nord, un vieil homme qui vivait dans une chaumière. Il habitait loin de toute ville, et il avait pour seule compagnie, un cheval. Un cheval qui devait être aussi vieux que l’homme. La bête faisait peur à voir, en effet, sa robe était parsemée de déchirures anciennes, de croûtes, d’œufs de mouches... Sa crinière avait presque disparu et les seuls crins qui restaient étaient tout emmêlés. La seule partie du corps de la bête qui était soigné, était ses sabots. Le vieux avait construit une petite écurie pour le cheval. Celui-ci, la plupart du temps n’en sortait pas. Tous les 3 jours, pour que la litière soit propre, le vieil homme devait partir pour aller voler les choses nécessaires pour la survie du cheval comme la nourriture ; c’est-à-dire du foin et de l’avoine. La bête était mieux entretenue que son maître aux plus grand étonnement des curieux qui venaient s’aventurer prés de la maisonnette. Les chasseurs du coin, les plus curieux, venait souvent surveillé cet étrange ménage. Car il semblait que le vieux portait un grand intérêt pour cette bête. On aurait pu même dire de l’amour. Il pouvait rester des heures durant à regarder le cheval, allongé sur sa litière. De temps en temps, on voyait le vieux qui sous un orage, priait au milieu d’une clairière. Le vieux s’appelait en vérité Thomas Dumonstier, et il était né au sud de la France, près de Nice. Sa mère était morte en le mettant au monde, quoi de plus normal au 19ème siècle ! Son père était un riche agriculteur, il était renommé. Il ne le reconnut jamais puisque sa mère n’était autre qu’une pauvre paysanne qu’il avait violé. Il n’avait point de famille. Il fut engagé pour vendre des journaux dans les rues de Marseille. A 15 ans, il ne savait pas encore lire ni écrire. Même en vendant des journaux toute la journée... Il fut