Nouvelle
J’étais comme tous les jours assise sur ce vieux banc usé de l’arrêt de bus de mon quartier. Les jours passent, aussi différents les uns que les autres, je vis une routine permanente sans problèmes ni grandes joies. Ici, à Paris, la vie n’est pas aussi belle qu’on ne le pense, entre les braquages, les tueries,… rien de très agréable à vivre ici. Tous les jours, à sept heures quarante-cinq je vais à mon arrêt de bus pour me rendre à l’université, j’attends toujours minimum dix minutes ce satané tas de ferraille qui a toujours du retard ; pour faire passer le temps je m’asseye, je regarde aux alentours pensant au sens de la vie. C’est lundi, ici à Paris, le temps est maussade, pour changer, je me rends à l’arrêt accompagnée de mon sac à main où ma mère a soigneusement rangée mon déjeuner, heureusement qu’elle est là elle, mon maudit père m’a abandonné pour aller travailler en Guadeloupe, il y en a qui en ont de la chance. Enfin bref, ma journée commençait déjà bien avec ce temps, j’arrive à l’arrêt, regarda aux alentours et je vis un homme, il a l’air méfiant mais plutôt heureux, il est musclé, fait au moins un mètre quatre-vingt-dix, yeux verts, cheveux bruns, c’était l’homme idéal à avoir dans sa vie ; il faut que j’arrête de rêver, il ne sera jamais pour moi. La journée se passa plutôt bien après avoir vu cet homme, à vrai dire, j’ai pensée à lui toute la journée, durant toute la semaine je le revis tous les jours au même endroit, même position, comme si il n’avait jamais bougé. Mes nuits étaient consacrées à lui, je rêvais qu’il me parle, qu’il vienne vers moi, que l’on construise quelque chose ensemble, mais tout cela n’était qu’un rêve. Moi, Marie, 19 ans, brune aux yeux bruns plutôt maigre, sans rien d’exceptionnel ne pourrait jamais avoir un homme comme celui-là, il était trop parfait pour moi, de plus, je ne connais rien de lui, juste une apparence physique. Il était de nouveau lundi, mon jour préféré évidemment, ce