Freiburg – Nova Friburgo (1818 – 2018) : eine ewige Liebesgeschichte zum Näherkommen einer Zweihundertjahrfeier ?

Les débuts du XIXe siècle sont très difficiles pour grand nombre de Suisses. Une crise économique sévit, ce qui entraine du chômage. A celui-ci, s’ajoute une crise alimentaire : en effet, la terre ne produit plus et les récoltes sont pauvres. On assiste alors à une véritable misère. Le Gouvernement négocie, avec le Roi Jean VI du Portugal, une émigration au Sud-Est du Brésil, près de Rio de Janeiro. Il accepte ce traité en 16 mai 1818. Environ deux mille Helvètes affamés, y trouvent leur seul espoir et vont ainsi pouvoir quitter cette Suisse ingrate.

Le 4 juillet 1819, les émigrants partent d’Estavayer-le-Lac. Après un voyage difficile où la mort est presque quotidienne, en février 1820, 1631 survivants posent enfin le pied sur la Terre Promise (605 Fribourgeois, 429 Bernois, et encore des Valaisans, Vaudois, Lucernois) Au total, 311 personnes mourront dans l’Atlantique. Sur place, la désillusion est encore plus grande. La terre ne produit pas comme on l’avait promis et les colons doivent s’habituer à un nouveau climat et une nouvelle agriculture. Certains vont s’éloigner de Nova Friburgo, faire fortune dans le café, d’autres vont rester sur les hauteurs de la ville et sombrer dans la misère, alors que d’autres, en ville, aidés par le Gouvernement suisse, vont réussir à vivre de leur agriculture.

Nova Friburgo grandit. Les liens se perdent peu à peu avec la Suisse. Un vrai silence s'installe pendant 150 ans. Puis les contacts se renouent après la publication de « La Genèse de Nova Friburgo » de Martin Nicoulin en 1973. Ce livre, véritable succès en Suisse et au Brésil, va intéresser de nombreuses personnes, comme par exemple, l’abbé Pierre Kaelin, directeur de « La Chanson de Fribourg ». Avec l’aide du préfet de Nova Friburgo, Ariosto Bento de Mello, ainsi que de nombreuses autres personnes, des retrouvailles entre les deux vont être