Novecento : pianiste
Table ronde
A quoi sert la musique dans le livre ? Tout d’abord, la musique sert de fil conducteur au récit en nous guidant d’un élément important de la vie de Novecento à l’autre et ce, du début du livre jusqu’à la toute fin. En effet, Novecento est intimement lié à la musique dès le début de sa vie, lorsqu’il est déposé par ses parents inconnus et découvert par Danny Boodman, son père adoptif, sur le dessus d’un piano : « Quelqu’un l’avait laissé dans la salle de bal des premières classes. Sur le piano. » (Page 22, lignes 22 à 24.). Ensuite, lorsque son père décède et que le capitaine décide qu’il est temps de remettre le jeune Novecento aux autorités, celui-ci disparait et est retrouvé quelques jours plus tard, jouant du piano dans la salle de bal : « Il était assis sur le tabouret du piano, les jambes pendantes, elles ne touchaient même pas le sol. Et, aussi vrai que Dieu est vrai, il était en train de jouer. » (Page 30, lignes 21 à 26.). Dans un troisième temps, la musique amène le narrateur à se lier d’amitié avec Novecento, alors que celui-ci lui joue un morceau pour calmer sa peur : « Et maintenant n’aie pas peur. Et il commença à jouer. » (Page 38, lignes 5 et 6.). Puis, Novecento fait la rencontre de Jelly Roll Morton, « l’inventeur du jazz », car ce dernier désire le battre dans un duel au piano : « Son idée, c’était un duel. Ça se faisait, à l’époque. » (Page 49, lignes 7 et 8). Finalement, Novecento décide de rester sur le bateau jusqu’à la fin, car il a peur de l’immensité, et que cette immensité n’existe pas sur les quatre-vingt-huit touches d’un piano : « Vous n’avez jamais peur, vous, d’exploser, rien que d’y penser, à toute cette énormité… » (Page 77, lignes 14 et 15.) : « Les touches ont un début, et les touches ont une fin. » (Page 76, lignes 7 et 8.) Dans un deuxième temps, la musique est un moyen efficace pour vaincre la peur de Novecento lui-même et des gens qui l’entourent. Premièrement,