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Sujet :
Le moment du coucher peut-être un moment angoissant pour les personnes auprès desquelles vous intervenez. Dites, comment vous les aider à dépasser cette difficulté, en illustrant avec des exemples de votre pratique.
Réponse :
Une AMP, lorsqu’elle accompagne une personne au moment du coucher, peut voir apparaître chez celle-ci des réactions de peur incontrôlée. Dans un premier temps, j’expliquerais en quoi consiste le moment du couché et quelles difficultés on peut y rencontrer. Puis dans un deuxième temps, j’illustrerais mes propos par un exemple tiré de ma pratique professionnelle.
Le moment du coucher est un temps clé, c’est-à-dire un évènement qui se répète au quotidien. L’AMP lorsqu’elle accompagne une personne dans ce moment, doit tenir compte des quatre dimensions qu’il englobe ; la dimension affective, la dimension sociale, la dimension culturelle et la dimension éducative. Elles peuvent être très différentes d’une personne à l’autre et l’AMP devra alors adapter son accompagnement en conséquence. Il arrive parfois chez un public fragilisé que, lors du moment du coucher, on voit survenir des perturbations dues à l’angoisse. L’AMP doit alors observer, écouter et se poser des questions afin d’en comprendre les causes et ainsi réajuster son approche envers cette personne.
En ma qualité d’AMP, exerçant mes fonctions au sein d’un EHPAD, j’ai été plusieurs fois confrontée a ce genre de difficultés. Et notamment face à une dame âgée de 91 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Dès son entrée dans l’établissement, elle présentait des troubles du comportement mais uniquement le soir au moment du coucher. Je me suis alors demandé en premier lieu si c’était mon approche qui la perturbait, mais après discussion avec l’ensemble de l’équipe, j’ai appris que la résidente avait le même comportement avec tous les soignants. Je me suis donc interrogé sur ce qui pouvait être à l’origine de cette angoisse ; « est-ce la peur de la solitude ? », «