numérique et politique
Internet est un outil mobilisateur qui amène discussions, évolutions et changements politiques possibles par l’usage grandissant de réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, qui permettent au peuple de se mobiliser.
Nous pouvons appuyer cette idée par l’article de R. Ourdan datant du 21 février 2011 tiré du quotidien Le Monde, intitulé « Les révolutions arabes sont-elles des révolutions 2.0 ? ». Cet article insiste sur le fait que les réseaux sociaux ont joué un rôle mobilisateur, inédit et décisif dans les révolutions arabes. Ils ont permis une véritable prise de conscience auprès de la population. Sans ces réseaux, il aurait sans doute été plus difficile de mobiliser autant de peuple.
V. Glad auteur de la chronique Canal+ « la campagne ne se joue pas sur le web » (02 avril 2012) partage également cette idée. Il rappelle qu’Internet est bien un outils de mobilisation plutôt que de conviction. En effet, il a étudié de près le rôle des réseaux sociaux dans la campagne présidentielle française de 2012 et explique que pour suivre le compte d’un politicien il faut le « liker » (en référence à Facebook) ou le « follower » (en référence à Twitter) et donc être en quelque sorte déjà adhérent, en accord avec l’idée. Il compare cette réflexion à un meeting, les gens qui y viennent sont déjà convaincus. Dans ce cas, Internet a donc seulement le rôle de mobilisateur et permettra de diffuser des informations, des dates et heures de rassemblement ou simplement de réunir un groupe partageant les mêmes idées.
R. Ourdan et V. Glad nous ont montré qu’Internet est aujourd’hui utilisé à des fins mobilisatrices et joue un rôle important dans l’évolution politique.
En effet, dans l’article de R. Ourdan, l’avocat G. Eid évoque le fait qu’Internet peut se définir par « l’espace de liberté du peuple, l’espace où chacun peut s’informer et communiquer ». Internet doit permettre aux