Obeir est ce renoncer a sa liberte
Obéir consiste à faire ce que veut, ce que commande un autre. L'obéissance suppose un état de contrainte, parfois de soumission.
Renoncer, c'est abandonner quelque chose, ou la prétention à quelque chose.
Dans son acception courante, le mot liberté désigne le pouvoir de faire ce que l'on veut. Est libre la personne qui dispose d'elle-même comme elle l'entend, sans contrainte ni entrave. Quand on obéit à un parent, à un professeur ou à un patron, on a bien en effet l'impression de perdre sa liberté, puisqu'on ne fait pas ce qu'on veut, mais ce que veut l'autre. L'antagonisme entre l'obéissance et la liberté n'est pourtant qu'apparent. La loi, qui m'empêche d'agir selon mon bon plaisir, ne protège-t-elle pas certaines de mes libertés ? De même, si je suis les conseils du médecin, ce n'est pas par pure soumission, mais bien parce que ce que veut le médecin (ma guérison) est aussi ce que je veux. À quelles conditions puis-je donc obéir tout en restant libre ?
Introduction
I. Constitution du problème : l'obéissance est un renoncement libre à la liberté.
1. Obéir supprime la liberté.
2. Obéir est un acte libre.
3. Obéir : renoncer librement à la liberté.
II. L'aliénation de la liberté dans l'obéissance.
1. L'obéissance serait consentie par respect des autorités.
a) Le respect des autorités.
b) Critique de cette idée.
2. L'obéissance serait acceptée en échange de quelque bien.
a) L'idée d'une soumission volontaire.
b) Critique de cette idée.
3. Les raisons qui conduisent les hommes à aliéner leur liberté.
a) Le rôle de l'idéologie véhiculée par le pouvoir.
b) La paresse et la lâcheté.
III. L'obéissance comme condition de la liberté.
1. L'obéissance n'est pas un renoncement à la liberté si l'ordre donné vise l'intérêt de celui qui obéit.
a) Analyse d'un exemple simple : une équipe de football.
b) Les leçons de cet exemple : bien commun et compétence.
2. L'obéissance, condition de la