Objet d’étude n°3 : La discrimination à l’embauche Introduction :
Sujet de l’étude : De nos jours, trois salariés sur dix disent avoir déjà été victimes de discrimination au travail, qu'elle soit liée au sexe, à l'âge, à la nationalité, à l'appartenance ethnique, au handicap ou à la grossesse. La discrimination peut intervenir lors d'un recrutement, mais aussi au cours de la vie professionnelle. La discrimination peut s'exercer à différents niveaux, notamment dans le monde du travail, dans l'Éducation dans le domaine de la protection sociale (revenu minimum d'insertion, caisse de maladie, prestations familiales...) et quand il s'agit de l'accès et la fourniture de biens et services.

Problématique : Sommes-nous réellement protéger contre la discrimination à l’embauche ? Quelles sont les recours possibles pour les victimes et quelles sont les sanctions prévues pour l’auteur de la discrimination ?

Annonce du plan : Dans un premier temps, je parlerais des types de discriminations à l’embauche puis je parlerais des recours possibles ensuite des sanctions prévues et pour finir une conclusion.

I) Les formes de discriminations à l’embauche

La discrimination peut se faire sur différentes caractéristiques d'une personne ou d'un groupe de personnes (Doc 1) :
L’âge est la forme de discrimination la plus importante. Un candidat de 48-50 ans reçoit en effet 3 fois moins de réponses positives qu’un candidat de référence âgé de 28-30 ans. Cette discrimination est d'autant plus importante que le niveau des qualifications est élevé. Elle est également la moins connue et la moins combattue.

Une femme mariée et ayant 3 enfants a moins de chance d’être convoquée à un entretien d’embauche. Les candidatures de femmes avec enfants sont clairement repoussées sauf pour certains types d’emplois.

Un candidat au visage éloigné des canons de la beauté a 29 % de chances en moins d’être convoqué à un entretien d’embauche. En effet, le physique joue beaucoup pour de nombreux postes.