Objet d’étude : vers un espace culturel européen : renaissance et humanisme
Texte A : Jean de Léry, Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, chapitre XIII, 1578 (orthographe modernisée) Texte B : Jean de Léry, Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, chapitre XVIII, 1578 (orthographe modernisée) Texte C : Michel de Montaigne, Essais, Livre III, chapitre VI « Des coches », 1588 (adaptation en français moderne par André Lanly) Texte D : Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques, 1955
Question : Quelles qualités des peuples du Nouveau Monde les textes proposés mettent-ils en relief ?
- Bon sens, logique (1) - Innocence (1, 2, 3, 4) - Curiosité, intérêt pour l’autre (2) - Savoir-faire (3) - Désintérêt (2, 4) - Courage (3) - Résistance (3) - Bonté (1, 2, 3) - Générosité (1, 3) - Franchise (1, 2, 3) - Simplicité (1, 2, 3, 4) - Capacité à être heureux (1, 4)
Dissertation
Dans le premier livre des Essais, Michel de Montaigne explique que, pour se former, il faut « frotter et limer notre cervelle contre celle d’autrui ». En quoi peut-on dire que l’humanisme, à la Renaissance, se caractérise par une ouverture à l’autre et une interrogation sur l’autre ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les textes du corpus et sur vos connaissances et lectures personnelles.
I. La découverte de l’autre pour mieux s’examiner
A) Une démarche pour soi
Montaigne : volonté de se découvrir en se confrontant à l’autre.
b) Aspect descriptif d’un mode de vie primitif
c) L’apparente valorisation des Européens
Récits de voyages décrivant les usages choquants des «sauvages » comme le cannibalisme. Léry
II. Le relativisme et le changement de point de vue
a) Les voyages imaginaires
Le Tiers-Livre de Rabelais : découverte de peuples imaginaires incarnant les travers des européens
b) Adopter le point de vue de l’autre
Ex : Léry.