Obstacles du marché automobiles européens
Rapport Roland Berger :
En Europe, 97% des décisions d’achat de voitures sont expliquées par quatre facteurs : le produit, l’image, le coût, et les services proposées. Les constructeurs chinois ont négligé l’importance de la marque et de l’image dans le choix du véhicule. Ils n’ont surtout pas réussi a comprendre que des prix très intéressants n’étaient pas suffisants : le coût total du véhicule compte également.
Pour que le coût total de l’automobile soit compétitif il est crucial que la marque exerce un marketing sur internet, une analyse sophistiquée des ventes, puisse garantir la qualité du véhicule à long terme ainsi qu’une valeur intéressante à la revente. Le marché européen n’est pas homogène, en tout point, ce qui rend difficile une entrée sur le marché et demande une approche différente. En effet, l’Europe est composée de cinquante pays différents. On y parle quarante trois langues et au moins vingt sept groupes ethniques y vivent. Les langues officielles sont au nombre de vingt-sept. Il existe quatre religions majeures et trois alphabets.
Le marché européen constitue un environnement qui n’est pas favorable à la vente de véhicule de basse qualité. Il existe des normes en matière de sécurité et d’émission de carbone que ces types de véhicule ne peuvent pas respecter.
En Europe la position de la marque importe le choix du consommateur. Créer une nouvelle image positive des constructeurs chinois nécessite du temps implique un coût important. En effet les marques chinoises, inconnues des européens souffrent d’un manque de crédibilité.
Logan Dacia est un des seuls exemples de succès d’une marque vendant des véhicules à bas prix mais son succès peut être expliqué par son association à Renault qui a su donné une image positive de la marque.
Il est plus aisé de