Obtention d'une nouvelle variété de tomate
À ce stade, on ne peut écrire les génotypes sous forme de barre de fraction car on ignore si les gènes sont sur le même chromosome ou sur deux chromosomes différents.
Désignons par « R » et « S » les allèles qui confèrent respectivement la résistance et la sensibilité au Fusarium, et par « P » et « g » ceux des gènes qui font que les fruits sont petits ou gros.
Les génotypes des variétés parentales A et B sont respectivement ss, gg et RR, PP.
Le génotype des F1 est Rs, Pg.
Informations extraites du document 2
Les F1 sont croisés avec des plants de la variété A qui présentent les deux phénotypes récessifs : ce croisement est donc un test-cross.
Les plants A ne produisent que des gamètes possédant les deux allèles récessifs s et g. Les phénotypes de la descendance du croisement-test indiquent donc les génotypes des gamètes produits par les hybrides F1.
Ils ont produit :
25,1 % de gamètes PR,
23,4 % de gamètes Ps,
27 % de gamètes gR,
24,5 % de gamètes gs.
Le pourcentage (49,6 %) de gamètes parentaux (gs et PR) et celui des gamètes recombinés (50,4 %) étant très proches, cela indique que les gènes se comportent de manière indépendante lors de la méiose et sont donc situés sur deux chromosomes différents. Le génotype des F1 peut alors s’écrire : R//s, P//g.
Vous pouvez faire un schéma pour illustrer votre propos.
Dans la descendance du croisement-test, il y a des plants [Rg] résistants au Fusarium et à gros fruits qui présentent donc le phénotype recherché. Ils proviennent de la rencontre de gamètes gs de A, et de gamètes gR produits par les F1. La production de gamètes gR par les hybrides F1 s’explique par le fait qu’au