Odyssé
Le désir, au sens étymologique, c'est le regret d'un astre disparu : c'est la nostalgie d'une étoile. Déjà ici l'ambiguïté du désir se révèle : d'un côté, constat d'une absence, d'un manque, d'une privation, de l'autre, pressentiment d'un bien susceptible de nous combler.
Ce document présente deux thèses qui s'opposent à ce sujet, celle de Platon et celle de Spinoza. L'un assimile le désir à un manque, alors que le second voit en lui un instinct de développement et d'épanouissement pour l'homme.
I) Le désir : source de misère
II) Le désir : source de bien être
III) Dominer ses désirs
Extrait du document:
Dans La Phénoménologie de l'esprit, Hegel développe une véritable dialectique du désir. Pour l'auteur, la conscience ne devient « conscience de soi » qu'en détruisant l'objet qu'elle a posé en face d'elle. Cet objet, d'abord posé comme autonome, est ensuite anéanti par la force destructrice du désir ; le désir est négation de son objet. Ainsi, dans le désir besoin, l'objet même du désir est à la fois élu et nié par le désir. Par exemple, le désir de manger un fruit entraîne la consommation, la négation du fruit, lequel est en effet supprimé par le simple fait que je l'assimile à ma propre substance
RESUME
Nous nous interrogeons sur le désir, détaillons ses influences négatives, puis positives sur le comportement humain à travers divers exemples et quelques réferences aux plus grands philosophes.
Extrait du document:
Voyons dans un premier temps en quoi les désirs marquent-ils le caractère misérable de la condition humaine. Il convient, tout d'abord, de généraliser le terme de misère à toutes les situations de dénuement, de faiblesse face au destin. Une fois ce point éclairci, nous pouvons alors évoquer le désir perpetuel de l'homme de vivre mieux, bien sur cette notion est extremement subjective étant donné que chaque individu a ses propres ambitions. Cependant ce désir commun de vouloir se surpasser marque la misère de son existence