Odyssée- post face plan
L’Odyssée est une épopée où les mortels et les Dieux se croisent dans divers espaces que la mer « détestée et omniprésente » éloigne les uns des autres. Ce récit est un voyage dans le monde antique, et une invitation dans la vie des grecs, « hommes mangeurs de pain ».
I) Chez les hommes
La terre des hommes est féconde: l’homme est agriculteur; il labour ses cultures, élève ses bêtes. Il produit noblement sa propre nourriture comme le vin, le pain, la viande.
Le monde des hommes correspond a une vie collective, où l’on ne vit jamais seul (ville, famille), où les relations interhumaines sont élémentaire, et la hiérarchie un des fondements de leur civilisation. Les hommes sont des êtres sociables: les nobles échangent présents et femmes lors de festins; aussi, la guerre est considérée comme un système d’échange. Il existe aussi dans le monde des mangeurs de pain une mémoire collective: les aèdes chantent les exploits des héros d’autrefois.
Le sacrifice est le propre de l’homme: les hommes les craignent, et éprouvent donc un profond respect à leur égard.
Le monde humain est un espace de frontières: « la terre des blés » est le territoire des hommes, le ciel celui des immortels, et « en deçà, vers le bas » se trouve le royaume des morts.
II) La mer, inévitable et dangereuse
Elle est sans limite, stérile, fracassante: la navigation est presque impossible, et les marins voguent dans la crainte.
Elle prend en otage : Poséidon en ai le maître. Capricieux et rancunier, il est aussi exigent qu’indiscipliné. La mer appartient lui appartient certes, mais c’est Athéna qui domine dans l’art de l’armature et la navigation.
Le marin doit être rapide et rusé (métis) car la mer est un espace imprévisible et mobile. Il n’y a pas de routes déjà tracées.
C’est un espace vaste et sans limite. Le navigateur se repère donc grâce aux deux points cardinaux: le levant (l’est) et le couchant (l‘ouest). C’est à