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La dissertation qui suit traite de l’acte trois d’une œuvre intitulée «La machine infernale» parue en 1934. Cet ouvrage est écrit par Jean Cocteau, un grand auteur français né en 1889 à Maisons-Laffitte et mort en 1963 à Milly-La-Forêt. Poète, dramaturge, cinéaste, il est un artiste polyvalent qui sait faire profiter de son art. Il s’inspire du théâtre de Sophocle afin de créer une nouvelle version d’«Œdipe roi» qui sera ici notre thème principal. Dans le texte suivant, les deux causes poussant Œdipe et Jocaste dans la trappe des dieux seront présentées. En premier lieu, il sera expliqué en quoi leurs personnalités déséquilibrées les poussent à leurs fins. Ensuite, l’aveuglement qui scellera leurs destins à tout jamais sera exposé.

On observe d’abord que le déséquilibre des personnalités de Jocaste et d’Œdipe les précipite tout droit dans le piège conçu par les dieux. En effet, l’amour et le désir de gloire rendent la vision du roi floue. Lorsqu’il eut la visite de Tirésias dans sa chambre, le devin lui demanda s’il aimait vraiment la reine. Ce dernier lui a alors répondu que oui et qu’il avait toujours rêvé de cette sorte d’amour, un amour presque maternel: Tirésias – J’entends: aimez-vous la prendre dans vos bras. Œdipe – J’aime surtout qu’elle me prenne dans les siens. (p.117) Ce besoin montre un certain déséquilibre dans la personnalité du jeune héros. De plus, lorsqu’il voit son avenir dans les yeux du devin, les dieux lui laissent voir ce qu’il désire et non la fin tragique qui l’attend et qu’il veut éviter à tout prix: Œdipe – Je vois, je vois... tu as menti, devin! J’épouserai Jocaste... Une vie heureuse, riche, prospère, deux fils... des filles [...] (p.119). Son désir de gloire et de mener une vie royale expose aussi le trouble de comportement apparent chez le personnage principal. Par ailleurs, Jocaste, femme meurtrie par le passé, veut combler un vide dans sa vie et cela, peu importe les contraintes.