oeuvre francais
I-Jean- Marie Gustave Le Clézio.
a- Le Clézio est fils d’un anglais et d’une française de l’Ile Maurice, dans l’Océan indien où il a passé son enfance .Il a vu le jour, en1940,à Nice, la capitale des Alpes maritimes, une ville réputée par la beauté de ses rivages et la douceur de son climat pendant toute l’année. Malgré ses nombreux voyages qui le mènent vers les rares régions encore vierges du Mexique, Le Clézio passe le printemps et l’été à Nice. C’est là où il admire la splendeur du Grand Bleu et la douceur du soleil. Parallèlement à ce voyage toujours nouveau vers la mer et la lumière, on remarque que la plupart de ses personnages sont jeunes. Dans Désert, le chercheur d’or, la fièvre, Mondo, Onitsha,…les héros sont soit des filles soit des garçons. Tel est le cas de notre nouvelle. Le Clézio, dont l’œuvre est déjà volumineuse, incarne la volonté de tous ceux qui aiment la terre, les valeurs suprêmes (liberté, générosité, solidarité, fraternité, différence, paix…) et l’amitié des cultures et des nations.
b- Les points communs entre l’auteur et son héros : La passion pour la mer et la lumière ; l’harmonie avec le milieu naturel ; le refus des institutions qui détruisent la spontanéité, la liberté et la volonté des individus. Tous les deux ont une conscience puérile de l’existence. Ils sont différents, timides et modestes. Ils ont peu de temps pour les hommes, mais toute la vie pour la nature à l’état brut.
II- L’œuvre : « Celui qui n’avait jamais vu la mer ».
a- En considérant la première de couverture présenté dans la page 180 du manuel scolaire, nous remarquons qu’elle donne à voir le milieu naturel dont Daniel, qu’on voit debout sur un rocher, avait longtemps rêvé : la mer, le ciel, les rivages et l’horizon sans limite…Nous constatons d’autre part, que « Celui qui n’avait pas vu la mer » a acquis, grâce à l’intérêt que les lecteurs et les critiques lui avaient accordé, une autonomie