J’ai entendu ce que vous avez dit, mais des incohérences subsistent :
Malgré la référence de l’auteur aux directives définissant les bonnes pratiques d’analyse de l’OCDE, le protocole de l’étude n’est pas conforme aux normes de celle-ci concernant le nombre d’animaux étudiés dans le cadre d’une étude de toxicité chronique (50 par groupe). Par ailleurs, le respect des Bonnes Pratiques de Laboratoire et le statut de l’établissement où les analyses ont été menées n’est pas clairement rapporté. Les doses choisies d’OGM et de Roundup ™ n’ont pas été définies selon l’approche standard d’établissement des doses, l’origine du maïs génétiquement modifié témoin et des pesticides utilisés est ambiguë, des détails cruciaux concernant la préparation des rations alimentaires sont absents (Pour les régimes alimentaires contenant des OGM (11%, 22%, ou 33 % de la ration alimentaire composé de maïs génétiquement modifié il n’est pas spécifié s’ils contiennent la même quantité de maïs), des données cruciaux sur l’ingestion des aliments sont également absentes , et j’en passe.
L’étude ne satisfait donc pas aux normes de l’OCDE, y’a-t-il une réponse à tout cela, si cela ne relève pas du miracle bien évidement ?
Autre chose :
Parlons chiffres maintenant :
Le pourcentage de rats SD ayant survécu après achèvement d’une étude est compris entre 17 % et 62,9 % pour les mâles et entre 20 % et 62 % pour les femelles. Les taux obtenus par Séralini sont donc dans les normes historiques. Les tumeurs primaires observées sont fréquentes chez cette lignée de rongeurs et les fréquences d’apparition observées coïncident avec les observations réalisées par le passé. Par exemple, chez les rats SD femelles, la fréquence d’apparition d’adénocarcinomes mammaires (fréquence basée sur le diagnostic d’un type de tumeur particulier par nombre total d’organes examinés) est comprise entre 8,6 % et 58,3 % et la fréquence d’apparition d’adénofibromes accompagnés de fibromes est comprise entre 13,3