Ogm vue par greenpeace en france et en europe
Deux OGM sont autorisés dans les champs en Europe : il s’agit du maïs MON 810 de Monsanto et de la pomme de terre Amflora de BASF. Seul le maïs Mon 810 est effectivement cultivé sur le sol européen, essentiellement en Espagne.
Huit pays européens ont instauré un moratoire national pour interdire la culture des OGM sur leur sol. C’est le cas de la France qui l’a justifié en parlant de menaces graves pour l’environnement et en invoquant le principe de précaution. Mais ce moratoire est très fragile juridiquement; il a d'ailleurs été annulé une première fois en 2011 par la Cour de Justice Européenne en raison d’un vice de forme. Le gouvernement français l’a restauré en mars 2012 en invoquant de nouveaux arguments scientifiques et afin d’éviter que du maïs OGM ne soit semé au printemps. Mais l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a estimé que les arguments avancés par la France n’étaient pas fondés.
Les OGM dans la chaîne alimentaire
En 2012, 46 OGM sont autorisés à l’importation, à la transformation et l’alimentation humaine et animale en Europe. Il s’agit essentiellement de maïs, soja et colza que l’on retrouve quasi-exclusivement dans l’alimentation animale. En France, environ 80% des animaux d’élevage reçoivent une alimentation à base d’OGM.
Depuis juillet 2012, un étiquetage « nourri sans OGM » existe en France pour informer le consommateur sur les produits animaux (viande) ou issus d’animaux (produits laitiers, œufs..) ayant reçu une alimentation exempte d'OGM. Lorsque rien n’est indiqué sur l’emballage, il est possible, et probable, que les animaux aient été nourris aux OGM.
Les OGM dans les assiettes
Depuis 2003, l’étiquetage des produits alimentaires contenant plus de 0,9% d’OGM est obligatoire en Europe. Dans ce cas, les emballages portent la mention « génétiquement modifié ». Cet étiquetage est le résultat notamment d’une intense mobilisation citoyenne anti-OGM et d’un fort rejet par les