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Oh les beaux jours est une pièce difficile à ranger dans un genre précis. Elle est partagée entre le comique et le tragique. Chacun peut avoir sa propre interprétation et peut comprendre des choses différentes, c'est ce qui fait la richesse de cette pièce.
Beckett fait bouger les codes c'est pourquoi la première lecture est forcément déséquilibrante avec l'omniprésence des didascalies et comme on l'a vu avant les vacances le fait qu'ils ne veuillent pas avoir de style font que cette pièce est assez atypique.

Quelles sont les particularités de cette scène d'exposition et quelle atmosphère dégage-t-elle ?

Le décor et les personnages : présentés d'une manière originale :

Beckett expose dans cette scène le décor de la pièce, ainsi que le ton de celle-ci.
Il met en place le décor de manière très précise. Ce qui peut faciliter la mise en scène mais réduit la liberté du metteur en scène du fait de la précision de celle-ci. On retrouve également la même problématique pour les comédiens car il y a énormément d'indication même les temps sont indiqués.
Néanmoins, le fait qu'il soit partagé en plusieurs genres donnent une large palette d'interprétation aux metteurs en scène et comédiens.
J'ai relevé une phrase qui illustre bien cette rigueur : « Maximum de simplicité et de symétrie » c'est une indication très direct et précise.
Les décors sont très simple: Ciel sans nuage, plaine dénudée et un mamelon qui ressort dans lequel se trouve Winnie
Il y a une atmosphère morbide avec cette pleine dénudée, Winnie qui est enterrée dans ce mamelon et une sonnerie qui peut faire penser au glas en début de la scène compte tenu de la position de Winnie.
On ne sait pas trop ou il veut en venir avec cet enterrement : Comme elle est enterré jusqu'à la taille on peut croire qu'elle est simplement prisonnière qu'elle est coincée et condamnée à rester ainsi (fatalité).
En ce qui concerne les personnages, il décrit précisément le physique de Winnie qui est