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« Le Drive »
Dylan Morand
Pourquoi les distributeurs se lancent de plus en plus dans le drive ?
Le drive séduit-il les français ?
Le drive connaît une activité très dynamique en France qui doit néanmoins être différenciée d’un point de vue géographique. Les cyberconsommateurs de Province, où l’utilisation de la voiture est plus systématique, préfèrent le drive, alors que les usagers situés à Paris ou en banlieue se font livrer à domicile. Selon nos recherches, ce modèle logistique est un important facteur de différenciation dans un univers très concurrentiel. Si une partie des clients fréquente déjà les magasins physiques des grandes enseignes, le drive permet de recruter une nouvelle clientèle urbaine plutôt aisée (cf. tableau 1) de 30-45 ans, dans un rayon de 15 à 20 kilomètres.
Définition du concept et l’historique
C’est un service proposé par certains commerces qui permet aux clients de passer leurs commandes sans descendre de leur voiture. La commande peut être faite à l'avance par le biais du site Internet de l'entreprise proposant le service[] ou sur le site de livraison, au travers d'une borne ou directement au point de livraison. Le règlement s'effectue en général au point de livraison, après réception de la commande.
Ce type de service a été inventé aux États-Unis à la fin des années 1940 et s’est depuis répandu dans de nombreux pays. Il est à noter qu'aux États-Unis, on différencie le « drive-through » où les véhicules forment une file pour récupérer leur commande à une fenêtre, du « drive-in » où les véhicules se garent les uns à côté des autres et des serveurs apportent les commandes aux clients.
En France, la première ouverture semble être celle du « Quick drive » de Plan de Campagne en 1983. Depuis, ce type de services s'est fortement développé en France et en particulier les supermarchés drives qui progressent très fortement