Okok
1. Le texte de Flaubert décrit Paris au XIXème siècle. Plusieurs aspects de la ville sont mis en valeur. D’abord, il s’agit des personnes qui vivent dans ce milieu urbain. On trouve des travailleurs « les balayeurs » (l.3), des « marchands de vin » (l.11), «les « décrotteurs » (l.11) les épiciers » (l.12) et également des passants « des femmes » (l.13), la « foule » (l.15). Ensuite, les véhicules de plus en plus nombreux dans le Paris de l’époque sont décrits. Le vocabulaire utilisé est d’ailleurs très technique « palonniers, trais » (l.1), « tombereaux, cabriolets, omnibus » (l.5), « fiacre » (.10). Enfin, c’est la ville elle même qui est mise en valeur. Le narrateur met en avant ses jardins « jardin des plantes » (l.5), ses quais « Saint-Bernard, La Tournelle » (l.16)…ses rues « saint-honoré » (l.18)…ses monuments « le Louvre » (l.18). Ce nouveau Paris Haussmannien est ici décrit de façon précise et paradoxale. Même si la Seine est décrite péjorativement « jaunâtre », il fait bon vivre à Paris « fraicheur » (l.7), « bon air » (l.8). C’est essentiellement la beauté de Paris qui est mise en valeur Le texte de Zola est plus réaliste. La description met en avant l’aspect économique : c’est le monde ouvrier dont il s’agit : les « bouchers » (l.8), les « ouvriers » (l.22), la « foule » (l.21), la « cohue » (l.23). Il s’agit du quartier Poissonnière. La saleté de ce quartier est omniprésente dans le passage. Ce sont les bâtiments, l’hôtel a des « persiennes pourries » (l.3), de « la moisissure » (l.5). Les abattoirs génèrent une « puanteur », une odeur fauve » (l.9), les « coins (sont) noirs d’humidité et d’ordure » (l.14). Zola a d’ailleurs souhaité en écrivant l’Assommoir « un roman qui ait l’odeur du peuple ». Il le prouve dans cet extrait. C’est un Paris sale, triste qui est décrit dans ce passage. Le texte de Céline présente le quartier de Broadway, quartier central de New-York. C’est un beau quartier « précieux, quartier pour l’or » (l.11) « le beau