OLAH
Le plus souvent elle associe un caractère ou symbole graphique à chacune des 256 valeurs que peut avoir un octet. L'ensemble des langues de la planète utilise des milliers de caractères ou de symboles graphiques différents, un même octet représente donc un caractère/symbole différent, selon la page de code utilisée par le système informatique. Les pages de code introduisent donc des incompatibilités entre documents de langues différentes (exemple français-russe) ou de systèmes informatiques différents (exemple DOS-Windows).
Alors que l'ASCII a été inventé en 1961, les premières pages de code ont été définies et nommées ainsi par IBM autour de l'EBCDIC en 19641, la même année où l'union soviétique définissait les pages de code GOST 10859 (en). Par la suite les nouvelles pages de code ont été définies autour de la norme ASCII, sous-ensemble commun à nombre de pages de code. Ces dernières ont eu une meilleure notoriété car elles ont été répandues avec l'essor des "ordinateurs personnels", vers les années 1980-1995.
L'ASCII n'utilise que 7 bits et les ordinateurs modernes (depuis les années 1970) représentent chaque caractère avec au moins 8 bits (un octet), les codes 128 à 255 sont disponibles pour étendre l'ASCII. En conséquences, la signification de ces 128 valeurs correspondait à des caractères différents selon les systèmes. Lors d'échanges de fichiers entre systèmes n'utilisant pas les mêmes page de code, les caractères non-ASCII (ou non anglais) pouvaient être perdus et les textes devenir incompréhensibles, sauf pour la langue anglaise qui est la seule à pouvoir s'écrire avec les 26 caractères de l'alphabet ASCII non accentués. L'échange de données s'effectuant souvent localement, les problèmes d'incompatibilité étaient minimes.
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