Olololololfghh
Cette prise de conscience ne peut se faire que de manière personnelle mais on retrouve quelques éléments récurrents : le décor d’un quotidien immuable finit par donner la nausée, la seule issue étant la mort.
Ce n’est pas le monde qui est absurde, ni l’homme : c’est leur présence commune et surtout leur antinomie qui créent l’absurde. Quelle attitude adopter alors ?
Camus définit ainsi l’attitude de l’homme absurde : « Je tire de l’absurde trois conséquences qui sont ma révolte, ma liberté, ma passion. Par le seul jeu de ma conscience, je transforme en règle de vie ce qui était invitation à la mort – et je refuse le suicide ».
Il faut donc relever le défi de cette absurdité et se révolter, continuer à vivre. Cette révolte seule donne de la grandeur et de l’intérêt à la vie. Dès lors qu’il a conscience de cette lutte contre l’absurde, l’homme conquiert sa liberté : il connaît sa condition et son issue, il peut donc s’affranchir des règles communes et vivre « sans appel ». Dès lors, à lui de multiplier les expériences lucides « pour être face au monde le plus souvent possible