Olympe de gouges, l'exemple des droits hommes
En 1791, Olympe de Gouges publie, en récrivant la fameuse Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (DDFC), dans laquelle elle s’exprime notamment au sujet des injustices commises par l’homme, à comprendre comme être humain masculin.
Nous nous proposons ici de nous demander si l’autrice ne fait que dénoncer les agissements de ce dernier, par conséquent si …afficher plus de contenu…
C'est une femme qui t'en fait la question ; tu ne lui ôteras pas moins ce droit ». La question rhétorique, le présent d’énonciation et le futur de certitude permettent d’engager un dialogue franc et direct, à l’issue duquel la parole féminine devra être entendue. L’autrice reproche d’emblée le traitement injuste que la Révolution a réservé aux citoyennes, laissant entendre que le terme « égalité » est demeuré à l’état d’un idéal sans réalisation concrète (« il prétend jouir de la Révolution, et réclamer ses droits à l'égalité, pour ne rien dire de plus »). Dans cette exhortation surtout Olympe de Gouges invite l’homme à se contempler au sein de la nature, dans …afficher plus de contenu…
« Nous avons respecté notre image en toi », dit le vieillard. Ce dernier rappelle par l’asyndète que les Tahitiens les ont accueillis pacifiquement : « Tu es venu ; nous sommes-nous jetés sur ta personne ? avons-nous pillé ton vaisseau ? T'avons-nous saisi et exposé aux flèches de nos ennemis ? t'avons-nous associé dans nos champs au travail de nos animaux ? ». Toutes ces questions rhétoriques affirment justement avec hauteur que les Tahitiens savent accueillir les étrangers de manière civilisée. Il rappelle en outre que les Tahitiens se sont montrés hospitaliers, accueillants avec les Européens, comme le montrent ces marqueurs personnels : « tu as partagé ce privilège avec nous », « Tu es entré dans nos cabanes ». Au contraire,