On ne badine pas avec l'amour (commentaire sur le tragique de la fin de l'oeuvre)
Tout d’abord, on remarque que la situation du dénouement est une situation tragique. Ainsi, dès le début de la scène finale, plusieurs évènements traditionnels de la tragédie se produisent. Tout d’abord Camille perd sa foi envers Dieu. Ce qui semblait diriger sa vie devient l’entrave principale à son amour. Plongée alors dans un paradoxe désespérant, elle accuse Dieu de l’avoir abandonné : « M’avez-vous abandonné ? », et ne peux plus imaginer sa vie à ses côtés : « Je ne puis plus prier ». Ainsi on peut supposer que Camille, ne pouvant plus se tourner vers l’Eglise, a succombé aux belles paroles de Perdican. De plus, les actions de Camille montrent de façon encore plus flagrante sa détresse, comme on le voit au début de la scène finale : « elle se jette au pied de l’autel ». Cette hypothèse d’abandon de la religion par Camille au profit de Perdican, du fait des belles paroles de ce dernier est appuyée par son dialogue qui charmera finalement Camille : « Ô mon Dieu, le bonheur est une perle si rare dans cet océan d’ici là-bas ». On remarque ainsi l’utilisation de métaphores, procédés d’argumentation efficace, auquel Camille succombera : « Oui, nous nous aimons, Perdican », l’aveu de l’amour caché entre les deux personnages de Camille et Perdican montre encore une fois un évènement traditionnel de la