on ne badine pas avec l'amour : commentaire
I) La parodie
a)L’imitation
Elle se démontre par une imitation des 2 valets, Arlequin et Cléanthis jouant une scène de galanterie comme leurs maîtres en adoptant les codes de la séduction mondaine. - Arlequin avec la façon dont il courtise sa compagne : attitude galante des aristocrates : il se promène à son bras, il s’agenouille pour lui déclarer sa flamme. Son vocabulaire, métaphorique et précieux, n’est plus celui auquel ses origines et son franc-parler nous avaient habitués : « Madame » pour s’adresser à Cléanthis, il feint de s’intéresser à la douceur du temps pour arriver adroitement aux sentiments que lui inspire la belle. Il recourt à la métaphore du feu pour désigner l’intensité de sa passion : « Faut-il m’agenouiller, Madame, pour convaincre de mes flammes, et de la sincérité de mes feux ? » - Cléanthis : elle incite son partenaire à se déclarer en employant ave subtilité, les champs lexicaux du sentiment et de la séduction : « on appelle un jour tendre » « vous êtes galant » « vous me dites des douceurs » . Elle éveille le désir de celui qui la courtise « grâces »
Cette scène de séduction n’en reste pas moins ridiculement artificielle. Les deux valets imitent sans jamais vraiment s’éprendre l’un de l’autre.
a) Scène comique
Le jeu auquel ils se livrent est destiné à dénoncer le caractère mensonger de bien des pratiques galantes. Leur langage est à la fois stéréotypé et artificiel ; leurs attitudes sont feintes, leurs aveux hypocrites et affectés( en faisant remarquer à Arlequin qu’il est « aimable mais coquet »).
À travers cette parodie, c’est également la satire de la coquette qui joue la outré, qui ne veulent pas de liaison mais joue avec