on ne badine pas avec l'amour : mise en abyme
Le théâtre dans le théâtre est une pièce dans laquelle, à un moment donné, les comédiens jouent une pièce de théâtre à l'intérieur même de la pièce1.
Il peut y avoir aussi des « faux » spectateurs, qui sont des comédiens faisant semblant de regarder.
Il y a alors plusieurs niveaux :
les spectateurs qui regardent la pièce (pour « de vrai ») les « faux » spectateurs qui sont des comédiens qui jouent des spectateurs assistant au « faux » spectacle les comédiens qui jouent à jouer la (seconde) pièce.
Dans certains cas, la seconde pièce (ou « petite pièce » ) présente une analogie avec la « grande pièce » et l'ensemble est une mise en abyme théâtrale. Par exemple, des personnages ont le même comportement, ou la même personnalité, ou le même problème, etc.
Le méta théâtre est assez semblable, mais est un théâtre qui parle du théâtre, en mettant sous forme de castings, répétitions, débats, coulisses, etc. Mais on ne voit pas le théâtre joué au moment de la représentation.
La mise en abyme — également orthographiée mise en abysme ou plus rarement mise en abîme1 — est un procédé consistant à représenter une œuvre dans une œuvre similaire, par exemple
La mise en abyme dans on ne badine pas avec l’amour
-La présence du chœur :
Comme nous l'avons rappelé dans la lecture analytique de la scène d'exposition, le chœur renvoie au théâtre de la Grèce Antique. Il a une mission d'observateur et de commentateur.
Dans On ne badine pas avec l'amour, le chœur incarne l'équivalent de la Cité, puisqu'il est composé des valets et des paysans, comme l'indique la didascalie intitiale. Il va bel et bien servir à la présentation des personnages principaux dans la scène d'exposition ou dans la scène 5 de l'acte I, quand il introduit Rosette. Enfin, il commente effectivement, que cela soit au début de la scène 3 de l'acte I ou au début de la scène 4 de l'acte III. Nous pouvons en conclure que le chœur présenté dans la pièce est bel et bien un emprunt au