On a coutume de dire que la diversité s’oppose à l’universalité. Prendre en compte de différences culturelles c’est reconnaitre qu’il y a des valeurs différentes d’une culture à une autre, des valeurs relatives a celles-ci et pas universelles. Mais il y a des valeurs possédées par tous les hommes comme celle de la justice, on pourrait donc considérer cette valeur comme universelle. La question « la diversité de cultures contredit-elle l’existence des valeurs universelles ? » peut donc paraitre paradoxale puisqu’elle laisse entendre que la diversité culturelle est un obstacle à l’unité du genre humain ou bien qu’elle est la preuve de l’existence des valeurs universelles étant donné qu’il y a des valeurs partagées par toutes les cultures. Toutefois cette question est justifiée puisque d’abord on doit se demander sur la compatibilité de la diversité avec les idéaux universalistes et puis sur les problèmes créés par la relation entre ces deux aspects. Est-ce que l’on peut parler d’une universalité conformée d’une diversité ? Y a-t-il vraiment des valeurs universelles ?

Tout homme nait dans une culture qu’il adopte avec le cours du temps, il appartient alors a cette culture. Les différences entre les cultures est le résultat des cultures elles-mêmes, puisque les hommes appartenant à celles-ci ont créé ces différences au cours du temps. L’homme trouve donc sa culture normale, allant de soi, il éprouve un sentiment d’appartenance à celle-ci. La diversité culturelle est aussi le résultat du relativisme étant donné que ce relativisme impose que les actions et croyances d’un individu sont relatives à sa culture.
On peut donc tout d’abord dire que les valeurs sont relatives a chaque culture. Chaque culture, étant différente, elles ne partagent pas les mêmes valeurs ou dans le cas contraire, ces valeurs ne s’appliquent pas de la même façon. On ne peut pas juger les cultures de la même forme puisque chacune d’elles a son propre fonctionnement, sa propre logique qui dépend