Flux : On appelle un flux l’écoulement et le transfert d’une certaine quantité de personnes, de véhicules, de capitaux, d’informations ou de marchandises transportées par un moyen de communication par le biais d’un réseau. Ex : flux de population entre les villes et la campagne, entre le centre-ville et la banlieue… ces flux sont révélateurs de différenciation spatiale dans le sens où les flux les plus importants sont situés souvent dans les espaces les plus dynamiques. (Ex : Les flux de personnes se rendant dans les tours de la défense à Paris)
Les flux à travers le réseau créent le territoire c.-à-d. qu’ils ils favorisent l’implantation de nouvelles activités.
On peut dire que plus le réseau est performant plus les flux sont importants, le trafic induit favorise l’interconnexion des infrastructures. L’effet néfaste de ce réseau est soit un effet siphon soit un effet tunnel, plus le réseau est performant plus on a tendance à ignorer certaine partie du territoire, les espaces traversés ne subissent alors que les nuisances liées à la circulation. (Bordeaux-Hendaye ou Paris-Bordeaux-Madrid).
L’organisation postfordiste de la production repose de plus en plus sur la pratique de flux tendus qui permet de livrer un produit en juste à temps et donc les stocks sont en général réduit et la préoccupation aujourd’hui n’est plus celle d’une distance euclidienne mais celle d’une temporalité.
Un réseau : c’est la mise en relation des pôles ou d’individus entre eux. Ce sont des Pôles reliés par des axes, on parle de plus en plus de hub & spokes. On assiste de plus en plus à des réseaux immatériels, c’est à dire que dans le cas de transit aérien, maritime & données numériques, il n’y a pas d’axe de transport, l’emprise est nulle. La qualité et la complémentarité des réseaux de transport engendrent une différence spatiale et dans le cadre d’une compétition mondiale accrue, les réseaux les + performants (rapide et bon marché), + les flux sont importants. On aboutit souvent à