Ordre public
Ainsi ce sont développé sur le plan moral la nécessité de prendre soin et de porter une attention spéciale au faible ou à la personne vulnérable.
Mais sur le plan moral, la prise en compte de la vulnérabilité appelle également certaines limites car il est impensable de croire que l’on puisse protéger la personne contre toutes les formes de faiblesse, de fragilité ou de vulnérabilité. D’ailleurs, la philosophie d’Aristote ne tend-t-elle pas à montrer à quel point toute activité et entreprise humaine sont vouées à la contingence et à l’indétermination.
La prise en compte par la morale de la vulnérabilité traduit une rupture à la fois avec une vision désincarnée de la personne mais aussi avec une vision individualiste de la personne comme étant sans attache et sans contraintes. Elle renoue avec la prise en compte de la personne dans sa réalité sociale et historique c’est-à-dire ses caractéristiques intrinsèques et l’individu pris dans sa relation à l’autre.
La vulnérabilité sur le plan moral se traduit alors des sentiments de bienveillance, de compassion ou sympathie.
Sur le plan moral, la vulnérabilité relève d’un principe moral et philosophique fondamental : Le respect d’autrui. Prendre en compte la vulnérabilité du contractant c’est envisager la relation du point de vue des caractéristiques des sujets qui la compose.
Si classiquement, la morale vise d’abord à interdire certaines conduites jugées immorales, c’est avec la prise en compte de l’existence de catégories des personnes vulnérables que des exigences morales positives vont se développer.
Si la vulnérabilité a de