Organisation flexible de didier lombard
Septembre 2009 :
Après le 24e suicide en un an et demi, le PDG de France Télécom Didier Lombard a annoncé lundi que l'opérateur téléphonique mettait fin «au niveau national au principe de mobilité des cadres systématique tous les 3 ans». Ce qui retrace l'idée d'organisation flexible au niveau de la délégation.
«France Télécom ne découvre pas le problème», rétorque un porte-parole du groupe, soulignant que depuis deux ans, l'entreprise «travaille sur les risques psychosociaux» avec la mise en place de cellules d'écoute et d'accompagnement. Toutefois, selon Ivan Du Roy, auteur de l’ouvrage «Orange stressée» (Editions de La Découverte), ce système de détection des problèmes ne fonctionne pas. «Plusieurs médecins du travail ont démissionné après que la direction leur a demandé de supprimer certains paragraphes faisant apparaître des maladies professionnelles», indique-t-il à 20minutes.fr.
Le 10 septembre, Didier Lombard avait déjà annoncé la suspension des restructurations jusqu'au 31 octobre. Le temps de réexaminer les 500 cas de mobilités, sectorielles ou géographiques, engendrées par ces réorganisations.
Selon Capital.fr :
Mars 2009
France Télécom comptait maintenir en 2009-2011 son cash flow (soit flux de trésorerie) au niveau de 8 milliards d'euros (atteints en 2008), continuer à en redistribuer au moins 45% aux actionnaires et investir 12 à 13% de son chiffre d'affaire.
Ce qu'en pense le crédit mutuel CIC : citation :
« Les perspectives 2009 et à moyen terme sont de nature à rassurer les investisseurs quant à la capacité du groupe à maintenir dans la durée un niveau élevé de génération de cash et à disposer pour cela d'une flexibilité appréciable en matière d'investissements ».
La position dominante du groupe.
Dans la fibre optique, le PDG Didier Lombard a dit que France Télécom était prêt à accélérer ses investissements dès que l'environnement réglementaire serait "clarifié", notant que l'objectif général