Organisation totalitaire
Les mouvements totalitaires ne sont pas basés sur une hiérarchie de commandement comme le font d'autre partis. Cela diminuerait l'autorité du chef car les ordres seraient donnés en « cascade ». Le principe du totalitarisme est justement que les ordres soient directement imposés par le chef.
Hitler a été le premier à demander à ce qu'on fasse une différence au sein de masses. Dans la première catégorie, il y aurait les adhérents et dans la seconde se trouveraient les sympathisants qui sont moins extrémistes et qui servaient essentiellement en vue d'une aide financière ou juridique. Hitler pensait que seuls les véritables adhérents étaient prêts à se battre et défendre leurs convictions. Il décida d'augmenter le nombre de sympathisants tout en gardant un nombre limité d'adhérents. C'est à partir de là que naissent les organisations de façades.
Les sympathisants constituent essentiellement ces organisations de façades. Ils donne au mouvement un sentiment d'honnêteté et de simplicité. Les adhérents sont entourés de celle-ci qui agit comme un mur protecteur. Ce mur les sépare du monde extérieur. Sans celui-ci, les adhérents sentiraient trop profondément les différences qu'il existe entre leurs croyances et celles des gens « normaux ». Ils ne sont donc pas tout à fait isolés du monde extérieur mais perçoivent celui-ci d'une manière atténuée (par le biais des sympathisants donc). Inversement, le monde extérieur a une vision également atténuée du mouvement car il est directement confronté lui aussi au sympathisants. Ces sympathisants sont également très utile pour le mouvement car il permet de répandre d'une manière douce des éléments totalitaires dans le monde encore non-totalitaire. En plus des adhérents et des sympathisants, il existe également le membre du parti à part entière, le militant pur et dur (aussi appelé formation d'élite). Celui-ci, contrairement aux deux autres ne possède pas de vie privée ou de loisirs sans que